Les accidents graves, suite à des courts-circuits, électrisations ou électrochocs, dus à des déficiences électriques, sont malheureusement toujours d’actualité, en raison notamment d’une vétusté alarmante des installations d’un grand nombre de logements.

Obligatoire en cas de vente, lorsque l’installation électrique du bien immobilier a plus de 15 ans, elle le deviendra aussi en cas de location, à partir de juillet 2017, notamment pour les constructions d’avant 1975, puisque c’est dans celles-ci que le constat de la vétusté des installations est le plus important.

En 2018, la réglementation n’inclura plus le critère de l’âge des constructions lors d’un bail de location et le diagnostic électricité s’appliquera de la même façon aux deux types de transactions, sauf pour la durée de validité qui restera de trois ans pour une vente mais de six ans pour une location.

Les diagnostiqueurs travaillant pour le compte de DIAMEO possèdent tous une certification pour opérer le diagnostic électrique, selon une norme bien définie et qui porte sur la sécurité des équipements figurant dans le logement.

Il s’agit donc de contrôler par exemple, l’appareil général de commande, le système de protection différentielle ou contre les surintensités, la mise à la terre, ou encore le respect des volumes de la salle de bain, etc.

Le diagnostiqueur attribue alors un niveau de gravité à chaque point de contrôle vérifié et comportant une imperfection, sans effectuer toutefois de démontage, mais malgré tout, il peut très bien identifier un danger grave imminent, obligeant le donneur d’ordre à faire réaliser des travaux si nécessaire.

Agissant en véritable outil de prévention, le diagnostic électricité est un passeport utile en matière de sécurité, aussi bien pour l’acquéreur que pour le locataire, tout en préservant le vendeur ou bailleur d’un quelconque préjudice suite à la découverte d’un vice caché, qu’il pourrait encourir s’il oublie de répondre à cette obligation.